Pour les parents qui ont un enfant prématuré, le devenir de celui-ci, surtout en matière de santé est leur principale préoccupation. Puis, en grandissant, un prématuré se demande lui-même qu’en sera-t-il de sa santé et est-ce qu’il mènera une vie d’adulte normale, comme tout le monde ? De nombreuses études démontrent que pour les moyens prématurés, la majorité arrivent sans peine à l’âge adulte, en bonne santé. Mais pour les grands et extrêmes prématurés, la situation est moins encourageante.
La santé n’est pas toujours au rendez-vous
Lorsqu’un bébé naît prématurément, il est souvent confronté à de nombreux problèmes de santé puisque son organisme n’est pas encore prêt à affronter le monde extérieur. Comme il a du mal à conserver sa chaleur, cela lui fait courir le risque de mort par hypothermie. Etant donné que la coordination des réflexes de succion et déglutition n’est pas pas encore à complètement acquise, il peine à se nourrir. Si les poumons ne sont pas encore assez matures, il a des difficultés à respirer. Il en est de même pour son système immunitaire, donc il est vulnérable aux infections.
Vive les progrès des soins aux prématurés !
Grâce aux progrès des soins donnés aux prématurés, dans la plupart des pays européens, les nouveau-nés prématurés sont mieux soignés et un grand pourcentage d’entre eux survivent à l’âge adulte. Il faut dire que les progrès en soins néonatals et pédiatriques sont considérables depuis quelques années. Mais l’on sait que les enfants prématurés présentent un risque accru en troubles respiratoires, cardio-métaboliques et neuropsychiatriques. Les chiffres annoncent que parmi ceux qui sont nés avant terme, plus de 54 % vivent sans problèmes de santé graves entre 18 et 43 ans, mais seulement dans les 22 % pour les grands et extrêmes prématurés.